En cette fin d'été, Namur a accueilli pendant 4 jours la 9ème édition du Festival International du Théâtre Amateur à la Maison provinciale de la Culture et au Théâtre royal.
Une édition extraordinaire qui a été vécue intensément par les amateurs de théâtre d’ici et d’ailleurs ainsi que par de nombreux spectateurs, dans une ambiance des plus colorées et festives.
C'est avec beaucoup de plaisir et de curiosité que Geneviève Lazaron, Députée en charge de la Culture dans notre province, a accueilli les compagnies étrangères et belges que ce soit à la Maison de la Culture ou au Palais provincial et qu'elle a suivi le festival.
Comme elle l'a rappelé lors de la présentation à la presse : si le théâtre amateur nous renvoie fréquemment à une vision de proximité où l’on imagine les troupes de théâtre de nos villages, de nos quartiers, et donc à une ambiance plus intime voire « populaire » (dans le bon sens du terme), il n’en reste pas moins que les spectacles sont très souvent de très grande qualité.
Parler de théâtre amateur, c’est évoquer les acteurs - qu'elle a tenu particulièrement à féliciter car ce sont principalement des bénévoles -, sans oublier les équipes techniques mais aussi les spectateurs.
Sans vouloir le figer dans un rôle social, le théâtre amateur est souvent un lieu de rencontres et de cohésion dans les entités plus rurales. C’est aussi un lieu d’expression et de créativité pour des acteurs jeunes et moins jeunes, de toutes conditions. Pour certains, c’est parfois aussi l’occasion d’une première expérience pour aborder le théâtre et donc la culture. En somme, le théâtre amateur correspond à la vision de la Députée, c'est à dire : une culture pour tous à la portée de tous.
Pour en revenir au Festival namurois, celui-ci est bien international puisque, cette année, quatre continents y étaient représentés : l’Afrique, l’Amérique, l’Asie et l’Europe au travers des 12 compagnies venues à Namur.
Le programme était particulièrement varié et destiné à un large public en ce compris pour les familles et les enfants.
Namur fut donc encore une fois, le temps de quelques jours, un lieu de rencontres et de découvertes interculturelles.